L’Alsace a une histoire particulière. Tantôt allemande, tantôt française, elle est marquée par cette ambivalence. Une ambivalence que l’on retrouve sur le lieu-même de la nécropole militaire de Colmar, puisque cette dernière compte près de 500 corps de soldats français tombés en 14-18 mais également 900 sépultures de soldats allemands, tués lors de la Première Guerre mondiale. Que les tombes soient françaises ou allemandes, elles sont entretenues par des agents techniques, fonctionnaires du ministère de la Défense, pour marquer symboliquement l’entente franco-allemande en Alsace. Rencontre avec l’un d’eux, Francis Arnold.
Remerciements tout particuliers à Muriel Burger, François Scherr et Thierry Heidmann pour leur aide précieuse.